L’engagement étudiant à l’origine des Crous
Dans leur forme la plus ancienne, les Crous émanent de l’initiative d’étudiants qui créèrent leurs associations (Associations générales étudiantes (AGE)) qui se sont progressivement implantées dans toutes les villes universitaires de France.
Après la Première Guerre mondiale, un véritable réseau d’entraide et de solidarité entre étudiants s’est ainsi organisé pour accompagner les conditions matérielles et morales d’une jeunesse estudiantine issue de familles pauvres ou connaissant une situation financière difficile.
Au début des années 1930, pour structurer cette initiative étudiante, le ministère de l’instruction publique confie à un organisme public, la Commission des Recteurs, la gestion des subventions allouées aux AGE.
Par la suite, en 1936, Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale sous le Front Populaire, crée le Comité supérieur en faveur des étudiants qui, en 1947, deviendra le Comité supérieur des œuvres sociales en faveur de la jeunesse scolaire et universitaire.
Et c’est en 1955, que ce comité devient le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous). C’est alors que débute l’histoire des Crous tels qu’on les nomme encore aujourd’hui.
C’est à partir de cette période que sont créés dans chaque académie les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) qui permettent d’ assurer sur tout le territoire une proximité régionale avec les étudiants, quelle que soit leur zone géographique.